Louveteau - Zoo de Berlin, 2005
mercredi 21 décembre 2011

Le jour le plus court : la 1ère fête du court métrage

Le 21 décembre, solstice d'hiver et donc jour le plus court de l'année, est désormais le jour de la " fête du court métrage ".

L'initiative lancée par le CNC (Centre National du Cinéma et de l'image animée) a pour objectif de faire de cette date le pendant du 21 juin, célébré avec la fête de la musique.






Plus de 900 événements étaient organisés hier dans toute la France pour célébrer le court métrage. Il était par exemple possible à Montparnasse de découvrir plusieurs courts-métrages sur un grand écran installé dans le hall de la gare.

Je n'étais pas à la gare Montparnasse mais au Forum des Images où j'ai assisté à la projection de six courts-métrages. La séance a été introduite par Bruno Podalydès et Hippolyte Girardot et les jeunes réalisateurs et producteurs des films étaient également présents.

C'était l'occasion de découvrir 6 courts-métrages sélectionnés par la ville de Paris, tous dans un style très différent et qui présentaient un panorama intéressant de la créativité dans ce domaine.

Voici la présentation de ces courts-métrages que l'on peut retrouver sur le site du Forum des Images :

A main nue de Stéphane Demoustier et Guillaume Foresti, Kometa Films (12’)
Synopsis : Dans le bus, Dina est sous l'emprise incontrôlable de la volonté de ses mains : malgré elle, sa main se met à caresser la main d'un inconnu, Luc. Celui-ci traduit cette attitude comme une avance et tente d'établir un contact plus poussé avec Dina
L’année de l’Algérie de May Bouhada, La Luna Production (17’)
Synopsis : Dans le cadre de l'année de l'Algérie, on cherche des acteurs d'origine maghrébine pour un film historique. Le casting rassemble un certain nombre d'acteurs, fraîchement sortis des cours parisiens. Leur profession les a déjà amenés à miser sur leur physique typé et leur culture familiale. Pour autant, individuellement, chacun a son histoire. Très française.
Corridor de Frédérique Ortega, Les Trois Ours (11’)
Synopsis : Voyage en train dans un espace-temps poétique, le film évoque les difficultés à sortir de l’enfance. Un petit garçon et ses parents se promènent dans une fête foraine. La mère propose avec fougue à l'enfant de faire, seul, un tour de train fantôme. Malgré son appréhension, l'enfant accepte. Passé le tunnel, il va se retrouver hébété dans un vrai train dans lequel il devra se confronter à lui-même et grandir.
Conversation avec un épouvantail de Sylvain Dieuaide, Yukunkun Production (18’)
Synopsis : Un jeune homme se rend quotidiennement dans une église pour y croiser une jeune fille dont il est tombé amoureux. Il l’observe de loin, se contentant de cette image quasiment iconographique. Mais un jour, une personne vient troubler son rituel journalier (« l’épouvantail »), faisant fuir la jeune fille qui ne réapparaîtra plus. Le jeune homme ne trouve que l’épouvantail occupé à son manège et décide de régler ses comptes avec cet autre…
Quelques ecchymoses… de Carl Lionnet, Stromboli Films (20’)
Synopsis : Roger, la soixantaine, est hébergé par l’une de ses deux filles, Magda, la trentaine. Il est facétieux, farfelu mais, surtout, convalescent. La cohabitation, qui dure depuis plusieurs mois, est de plus en plus difficile. Au cours d’une énième dispute, Magda décide de se venger…
Tout le monde dit je t’aime de Cécile Ducrocq, Année zéro (6’)
Synopsis : Marion, seize ans, vient de recevoir un mot d'amour de son copain. Elle demande l'avis de sa meilleure amie, Joséphine. Les deux jeunes filles ne sont pas d'accord quant à l'interprétation à donner à je t'aime.

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